Et justement ce n'est pas comparable ...
Les bergers français fonctionnent avec des troupeaux de plusieurs milliers de tète et les élèvent pour la viande. Les bètes sont donc lachées dans les alpages et ne sont pas rentrées le soir.
Avec ce nombre de bètes, ils arrivent à vivre mais ne peuvent en aucun cas embaucher des bergers suplémentaires (mème en admettant qu'ils trouvent des volontaires ...) pour surveiller les troupeaux jour et nuit.
Du coté italien, les bergers tournent avec des troupeaux de 300 bètes maxi et les élèvent aussi pour le lait donc les bètes sont rentrées chaque soir pour la traite. De plus, ils ne sont pas aussi haut en montagne (justement pour la traite puisqu'il leur faut un minimum, eau - électricité).
Du coup, le problème se pose moins, voir quasimment pas.
Là ou le reportage était bien fait, c'est lorsqu'il a montré cette différence et surtout, le jeune écologiste qui est venu bénévolement aider un berger français, pour se rendre compte du problème sur le terrain (pour une fois qu'il y en a un intelligent ...)
Il le dit lui mème, les chiens et les enclos électrifiés ne suffisent pas à protéger un troupeau des loups, et c'est en partie grace à sa présence que le berger est plus tranquille : ils se relayent pour la surveillance.
C'est quasiment la mème chose pour les ours en Espagne et en France : la grosse différence entre les deux pays vient de la pression démographique : là ou du coté espagnol, tu as 5 habitants au kilomètre carré (j'exagère les chiffres, je ne les connais pas exactement) sur le versant français tu en as 50 ... forcément les rencontres avec les ours n'ont pas la mème fréquence ...
Le tout est surement de trouver un juste milieu, entre le tout pour les loups ou les ours et le tout pour les bergers. Chacun doit pouvoir y trouver sa place, à condition de bien faire les choses.
A +
